J’ai longtemps imaginé que les choses deviendraient meilleures avec le temps. Probablement parce j’entendais tellement de gens nous promettre un meilleur avenir grâce aux nouvelles technologies. Malgré toutes ces avancées technologiques, je vois pourtant le système de santé publique se dégrader et le nombre de sans-abri augmenter dans les rues. La dette de plusieurs pays augmente sans cesse. Les politiciens nous font pleins de promesses électorales, mais j’ai l’impression que rien ne bouge. Si on se projette dans le futur avec la tendance qui se dessine depuis plusieurs années, on réalise rapidement que les problèmes continueront de prendre de l’ampleur. Malgré les meilleures intentions et toute la technologie de notre monde moderne, les sociétés ne semblent pas assez structurées et solides pour faire face au monde de demain. La planète vie une situation qui n’a jamais eu lieu. Le nombre d’êtres humains sur Terre est plus grand que jamais. Les ressources minières sont en train de s’effondrer avec des prévisions de 10 à 30 ans pour des ressources non renouvelables plus en demandes que jamais. Jamais l’impacte sur la planète de chaque être humain n’a été aussi grand qu’aujourd’hui. Il n’y a aucune solution pour régler le problème de surpopulation. Êtes-vous réellement capable d’imaginer le monde dans 20 ou 40 ans?
Après plusieurs années de réflexion sur la société, j’en suis venu à penser qu’il manque un réel investissement dans l’aspect social. Nous avons investi des sommes énormes dans les technologies, mais ceci n’aide nullement les gens à vivre hors de la pauvreté ou simplement à être plus heureux. Seulement une partie des réponses est dans les technologies. Le reste réside dans la façon dont nous structurons notre société et les valeurs que nous enseignons. Heureusement, plusieurs personnes semblent s’intéresser à l’aspect social. Par exemple, on peut voir un mouvement se mettre en place pour le développement durable, le commerce équitable et l’agriculture biologique.
Au fil des années, mes idées se sont accumulées et je devais trouver une façon de les rendre accessibles. Le blogue semblait la meilleure façon de les partager et aussi d’avoir une implication sociale.