Category Archives: Société

Cartes cadeaux, avantages pour les consommateurs ou pas?

Les cartes cadeaux sont devenues très populaires dans les dernières années. J’ai souvent trouvé ce concept étrange en me demandant quels étaient les avantages et inconvénients d’offrir ou recevoir une carte cadeau. La grande question est: est-ce que les cartes cadeaux offrent un avantage aux consommateurs ou un inconvénient?

Le principe étrange

À la base, une carte cadeau est une carte offerte en cadeau qui contient une valeur monétaire pouvant être échangée chez un ou plusieurs commerçants. La carte est achetée pour une valeur X d’un commerçant par la personne offrant le cadeau.

En comparaison, une personne peut donner 100$ en cadeau à un proche ou acheter une carte cadeau de 100$ d’une chaine de restaurant et l’offrir en cadeau à un proche.

Qui est le gagnant?

La grande question: pourquoi une carte cadeau? Pour certaines personnes, cela peut représenter un cadeau plus intéressant que de recevoir de l’argent directement. Dans les deux cas, la valeur monétaire est la même. C’est seulement la forme qui change.

Examinons les différents scénarios possibles sur les cartes cadeaux. L’acheteur étant la personne qui achète la carte, le bénéficiaire celui qui reçoit la carte et le commerçant étant l’entité qui vend la carte et aussi l’entité qui va échanger sa valeur au bénéficiaire. La carte cadeau a été achetée au cout de 100$ par l’acheteur.

Scenario 1: le bénéficiaire va chez le commerçant et achète pour exactement 100$ de bien avec la carte cadeau. La valeur est dépensée.

Scenario 2: le bénéficiaire va chez le commerçant et achète pour 80$ avec la carte cadeau. Le montant restant est de 20$. Le commerçant a généré 20$ supplémentaires. En fin de compte, l’acheteur a offert un cadeau de 80$ qui lui a couté 100$.

Scénario 3: le bénéficiaire va chez le commerçant et achète pour 120$ de bien avec la carte cadeau. Il doit débourser 20$ supplémentaires étant donné que la carte couvre seulement 100$. Le commerçant a fait 20$ supplémentaires.

La majorité du temps, le montant dépensé avec une carte cadeau n’est pas exactement le même que celui payé par l’acheteur de la carte cadeau. Il est d’ailleurs très difficile de faire un achat avec un montant qui reflète une valeur prédéterminée. À moins que le montant dépensé soit exactement le montant de la carte comme dans le scénario 1, le commerçant va générer plus d’argent, soit parce que l’acheteur n’a pas réclamé tout le montant de la carte, soit parce que l’acheteur a acheté un peu plus que la valeur de la carte.

Un autre aspect est que ce ne sont pas toutes les cartes cadeaux qui sont utilisées par les bénéficiaires. Donc, parfois, les commerçants gardent la valeur de la carte. Si vous recevez une carte d’un commerçant et que vous n’avez pas besoin de leurs produits ou services, il y a de bonnes chances que vous ne l’utilisiez pas. Alors, donnez-la à un ami. Vous allez perdre le cadeau que l’on vous a donné et aussi perdre du temps à trouver cet ami qui va peut-être l’utiliser.

En ce qui concerne la valeur monétaire, les commerçants sont les gagnants. Il n’y a pratiquement aucune perte pour ceux-ci. Certains articles mentionnent que les consommateurs ont tendance à dépenser plus en magasin que la valeur de la carte cadeau.

Conclusion

En conclusion, les cartes cadeaux peuvent représenter une offre plus intéressante au niveau de la forme que de recevoir de l’argent directement. Cependant, autant pour le bénéficiaire que pour l’acheteur, il n’a pas de gain monétaire. Donc, ces cartes sont des cadeaux relativement plus couteux que de donner un cadeau en argent. De plus, cela demande plus de temps à l’acheteur et au bénéficiaire. Étant donné que le temps c’est de l’argent, il y a encore une perte. Finalement, si vous voulez vraiment donner un cadeau de 100$ à un proche, donnez-lui 100$ en monnaie. La valeur restera la même et pourra être utilisée n’importe où et surtout pour des choses plus essentielles.




L’impact d’héberger des réfugiés

Plusieurs réfugiés syriens ont été accueillis dans plusieurs pays dans les derniers mois. Généralement, les citoyens sont en faveur de l’hébergement des réfugiés. Cependant, l’impact d’héberger des réfugiés n’a pas été discuté de façon stratégique. Il y a évidemment un cout à cet hébergement.

La triste réalité des réfugiés essayant de fuir la guerre dans leur pays. Bien souvent, ils prennent de gros risques pour trouver un monde meilleur.

La triste réalité des réfugiés essayant de fuir la guerre dans leur pays. Bien souvent, ils prennent de gros risques pour trouver un monde meilleur.

L’hébergement de réfugiés comporte des couts

Le gouvernement fédéral du Canada a annoncé le budget qui sera déployé pour l’accueil des réfugiés. L’argent de ce budget provient des taxes payées par les citoyens. En principe, cet argent qui est maintenant disponible pour l’hébergement des réfugiés, est coupé dans d’autres secteurs et ne sera plus disponible pour ces autres secteurs.

Le gouvernement ne dit pas que les autres secteurs vont obtenir moins d’argent. La réalité est qu’il y a toujours 100% du budget d’investis. Si nous voulons obtenir plus d’argent dans un secteur, il faut le déplacer à partir des autres secteurs.

Il y a la question de choix. Dans une société où tous les gens demandent constamment plus d’argent dans tous les secteurs, il est impossible de répondre aux attentes sans faire de coupure. Il y a donc un choix à faire sur les priorités.

Est-ce que les couts pourraient être un investissement?

L’hébergement de réfugiés peut représenter un cout important durant leur arrivée. Cependant, ces réfugiés risquent de s’intégrer à la société et d’occuper des emplois. Dans le long terme, nous nous attendons à ce qu’ils contribuent à la société et paient des taxes. Ces sommes pourraient compenser les couts initiaux de l’hébergement. Donc, les réfugiés pourraient être plus un investissement qu’une dépense dans le long terme.

Question de choix et d’options

Les pays plus riches sentent qu’ils doivent aider les citoyens des pays plus pauvres. Cela m’apparait comme étant la seule option pour changer le sort des pays dans le besoin. Cependant, l’aide peut prendre plusieurs formes. Héberger les réfugiés est une option. Dans le contexte des Syriens, nous savons qu’ils fuient la guerre. Les pays pourraient aussi combattre la guerre pour éliminer la source du problème et faire en sorte que les réfugiés ne cherchent plus à quitter leur pays. En ce moment, il y a l’hébergement de réfugiés et aussi la guerre.

Conclusion

Il est certain que d’aider comporte des couts. Que ce soit d’héberger les réfugiés ou participer à la guerre pour éliminer la source du problème, les couts sont importants. Ces couts impliquent que l’on fasse des coupures dans les autres secteurs de la société. Peu importe l’option qui est favorisée, il faut héberger les réfugiés pour les besoins immédiats et aussi intervenir dans le long terme dans les pays des réfugiés pour couper la source du problème. Les deux mesures sont nécessaires. La grande question maintenant est probablement plus de savoir comment nous allons balancer le tout pour aider les autres pays avec les ressources financières qui sont toujours un enjeu dans chaque secteur de notre société.




Comment pensez-vous payer votre retraite? Avec votre carte de crédit?

Comment pensez-vous payer votre retraite? Avec votre carte de crédit?

Comment pensez-vous payer votre retraite? Avec votre carte de crédit?

Probablement que dans quelques jours, vous allez recevoir votre relevé de compte de carte de crédit de la période des fêtes. Peut-être que vous êtes comme plusieurs personnes qui ne sont pas capables de payer leur carte de crédit en un paiement. Quand vous regardez vos relevés de compte de cartes de crédit, combien d’argent pensez-vous économiser pour votre retraite?

Si vous n’avez pas l’argent pour payer votre carte de crédit, pensez-vous vraiment en avoir pour votre retraite?

Un nombre important de gens font appel à des services de consolidation de dettes pour être capables de payer leurs dettes et éviter la faillite. Ce service est utile, mais il démontre que beaucoup de gens n’ont pas d’économie et arrivent à la retraite pauvre.

Selon des sondages, plusieurs personnes paient leurs cadeaux de Noël avec leur carte de crédit même si elles n’ont pas l’argent pour les payer au moment des achats. Ils devront les payer sur une période de plusieurs mois après Noël. Ce fait alimente le débat autour des régimes de retraite et dans quel état ces gens vivront leur retraite.

Le problème est principalement que plusieurs personnes arrivent à la retraite étant dépendantes de l’aide sociale du gouvernement pour survivre.

Le gouvernement doit prévoir pour les retraités

Les faits précédant démontrent que les gens ne peuvent être pleinement responsables de leur situation. Le gouvernement doit intervenir et prendre une partie des responsabilités des gens pour assurer leur retraite.

Les gens n’aiment pas payer d’impôt. Ils préfèrent gérer leurs finances. Cependant, plusieurs personnes ne savent pas comment bien gérer leurs finances et encore moins comment prévoir leur retraite. Si ce n’était des mesures d’aide sociale du gouvernement, elles seraient sans domicile.

Il devient évident que le gouvernement doit planifier pour les gens qui ne planifient pas. Même avec l’éducation, les finances restent un domaine émotif et les gens aiment dépenser. Nous vivons dans une société de consommation où le crédit est facile à obtenir. Il est aussi facile de s’endetter.

Conclusion

Il n’y a aucun doute pour moi que le gouvernement doit intervenir pour assurer un minimum de revenu aux gens à leur retraite. Éduquer les gens et mettre en place des mesures de gestion des finances aident les gens, mais ce n’est pas suffisant. Ce que l’on risque de voir est plusieurs personnes qui continueront de dépendre de l’aide sociale du gouvernement en étant dans une situation proche de la pauvreté à leur retraite.

Si vous voulez vraiment planifier une bonne retraite, pensez à la façon dont vous utilisez le crédit et cela pourrait en dire long sur la qualité de votre retraite.




Quelles informations devrions-nous archiver à propos de notre société?

Quelles informations devrions-nous archiver à propos de notre société?

Quelles informations devrions-nous archiver à propos de notre société?

Nous vivons dans une ère d’informations et de communication. Internet a certainement aidé à propager l’information et son développement. Avez-vous déjà pensé à la quantité d’information que nous archivons chaque jour? C’est beaucoup. Donc, il est essentiel de préserver seulement les archives qui apportent une valeur à notre société.

Nous n’avons pas besoin de tout archiver. Nous pouvons nous demander pourquoi nous devrions préserver certaines émissions de télévision plus que d’autres. Nous devons déterminer à quoi serviront les archives. La réponse ne me semble pas forcément évidente. Plusieurs fois, nous le savons des décennies plus tard avec le recul.

Par exemple, dans le domaine des jeux vidéos où je travaille avec ma compagnie de jeux indépendants, le nombre de jeux augmente depuis des décennies. Il y a plein de bons jeux des années 80s qui sont accessibles encore aujourd’hui. Bien qu’ils représentent une minorité des jeux, le principe de l’information qui s’accumule et qui dilue les autres jeux est présent. Les archives de jeux ne font que grandir. Les noms de jeux se ressemblent de plus en plus par manque d’originalité. Malgré cela, je trouve important de préserver les jeux plus anciens. Ils ont une valeur historique et servent d’inspiration à la communauté de joueurs et développeurs.

Voici certains types d’archives qui semblent s’accumuler avec le temps.

  • Nouvelles télévisées
  • Films
  • Émissions de télévision
  • Émissions radio
  • Chansons et musique
  • Livres
  • Videos YouTube
  • Archive site web (page web et les différentes versions dans le temps)
  • Logiciels (applications et jeux vidéos)
  • Histoire des peuples
  • Données archéologiques

Problèmes liés à l’archivage des informations et pourquoi s’en soucier?

Nous pouvons penser que la gestion de l’information deviendra de moins en moins efficace à mesure que les archives grandiront.

Je me suis demandé quelles informations il serait important d’archiver. Tout archiver est une aberration. Au moment de chercher de l’information pertinente, plusieurs informations pourraient diluer celles qui sont importantes.

En plus d’archiver le présent, nous sommes en train d’archiver l’histoire des peuples anciens. Par exemple, nous sommes en train d’archiver l’histoire de l’Égypte antique sur plusieurs milliers d’années. Imaginez la quantité d’informations que nous sommes en train d’archiver.

Certains problèmes notables apparaissent avec l’archivage d’information.

  • Dilution des nouvelles informations: À moins de pouvoir chercher par date, nous obtenons souvent des résultats très anciens. La quantité de résultats rend la sélection des informations pertinentes beaucoup plus difficile à mesure que la quantité d’informations grandit.
  • Couts d’entretien: L’archivage des informations demande un cout d’archivage pour l’entretien et l’accessibilité aux archives. Ces couts peuvent devenir très élevés étant donné que nous avons tendance à archiver plus d’informations.

Solutions

Selon moi, il n’y a pas de solutions qui peuvent réellement résoudre le problème de façon très efficace. Voici certaines solutions.

  • Une solution volontaire serait de supprimer graduellement les archives les plus anciennes en gardant les plus significatives. Par contre, cette sélection est basée sur des critères qui sont difficiles à établir.
  • Une solution inconsciente qui existe déjà est de laisser les gens décider de façon collective et inconsciente de garder les archives. Par exemple, le jour où chacun aura supprimé ou détruit un livre, c’est probablement parce qu’il n’aura plus assez de valeur pour être gardé par rapport aux autres livres.

D’une façon ou d’une autre, les archives ont tendance à grandir à un rythme problématique.

Conclusion

Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses. Nous ne savons pas exactement quand nous allons avoir besoin de ces archives. Il faudrait faire un ménage de temps à autre. Le point principal est d’être conscient du problème. Malgré cela, j’ai l’impression que nous aurons une quantité phénoménale d’information et très difficile à gérer dans une génération ou deux.




Les liens entre la politique et l’industrie privée sont-ils sains ou malsains?

Les liens entre la politique et l'industrie privée sont-ils sains ou malsains?

Les liens entre la politique et l’industrie privée sont-ils sains ou malsains?

Plusieurs personnes disent que les partis politiques sont financés par le privé. C’est pourquoi les partis sont biaisés dans leurs décisions politiques et qu’ils répondent parfois à des intérêts privés avant des intérêts démocratiques.

Un évènement a attiré mon attention sur les liens entre la politique et l’industrie privée. Le 8 octobre 2013, l’homme d’affaires Paul Desmarais décéda. Lors des funérailles et d’une cérémonie d’hommage, plusieurs personnes du milieu politique se sont déplacées pour les évènements. Quand des gens se rendent à des funérailles, c’est parce qu’ils ont une connexion avec le défunt.

Plusieurs critiques ont déjà été enregistrées concernant Paul Desmarais et ces liens avec la politique. Ce n’est pas une surprise de voir autant de politiciens à la cérémonie d’hommage.

Ce cas est peut-être hors de la moyenne, mais celui-ci soulève plusieurs questions sur notre société démocratique. J’ai souvent posé la question: sommes-nous démocratiques? Il est douteux de voir des entreprises privées financer des partis politiques. Pourquoi une entreprise privée financerait-elle un parti politique? Même pour une personne d’affaires, la même question se pose. Habituellement, les gens attendent un retour sur leur investissement. Qu’attendent-ils de leur soutien à un parti politique?

Finalement, les liens sont-ils sains ou malsains? Le problème de la corruption est un lien malsain. Ce qu’on voit comme corruption dans les médias représente déjà une partie visible de liens malsains. Il est impossible de bien représenter les autres liens qui sont non visibles. Ce qui est certain, c’est que des gens de l’industrie privée ont des intérêts financiers à voir élire certains partis politiques plutôt que d’autres.




Achetez à crédit sans payer un sou pendant an! Est-ce vraiment une bonne chose?

Achetez à crédit sans payer un sou pendant an! Est-ce vraiment une bonne chose?

Achetez à crédit sans payer un sou pendant an! Est-ce vraiment une bonne chose?

Plusieurs entreprises offrent de faire des achats à crédit sans paiement avant un an. Est-ce quelque chose qui aide ou qui nuit aux consommateurs? Le crédit est devenu plus facile à obtenir et le taux d’endettement des Nord-Américains a aussi augmenté.

Une mesure pour attirer les consommateurs

Dans la société nord-américaine, les gens achètent beaucoup à crédit. Bien souvent, ils achètent des biens ou services à crédit dont ils ne pourraient se payer si le crédit n’existait pas. Le crédit permet aux gens d’acheter un style de vie plus rapidement.

Le problème du crédit

La plupart du temps, le crédit vient avec des intérêts. Plusieurs personnes vont payer plus cher, une fois leur bien complètement payé, parce qu’ils paient des intérêts sur des paiements échelonnés sur plusieurs mois. Le remboursement peut être bien géré avec une bonne planification budgétaire. Ça ne représente pas forcément un gros problème.

Il y a un problème plus subtil. Quand des entreprises offrent à leur client de payer seulement dans un an, les clients ne voient pas leur dette. Par exemple, les gens achètent une piscine ou un divan et en profitent pendant un an sans payer. Pendant ce temps, ils continuent d’acheter à crédit parce qu’ils sont habitués à ce genre de mode de vie. Ils paient leur carte de crédit et un an plus tard, le paiement de leur achat superficiel vient faire surface! La carte de crédit vient de se charger soudainement pour plusieurs années avec un montant supplémentaire.

Très souvent, le consommateur éprouve des difficultés financières. Ensuite viennent les agences de consolidation de dette et la faillite personnelle.

Connaissez-vous beaucoup de gens qui achètent à crédit sans paiement pendant un an pour faire fructifier cet argent dans un compte bancaire? Habituellement, les gens semblent l’utiliser pour se payer d’autre chose.

Acheter un véhicule automobile à crédit quand nous avons un emploi est une chose sensée. Dans d’autres cas, le crédit est devenu tellement ridicule qu’il permet aux gens d’acheter à crédit des biens qu’il achèterait en un seul paiement. Pensez à cette machine à café qui coute 100 $ et payée en 36 versements avec les intérêts. Franchement, si n’avez pas les moyens d’acheter la machine à café en un seul paiement, n’achetez pas la machine.

Conclusion

En général, le crédit est une bonne chose à mon avis. Il demande une éducation et n’est pas pour tous les gens. Si on achète à crédit, on devrait commencer à rembourser dans le mois qui suit. L’effet négatif des délais de remboursement d’une année fait croire aux gens qu’ils ont plus d’argent à dépenser. Ça donne l’impression qu’ils n’ont pas de dette et ils vivent au-dessus de leur moyen. Il n’est pas surprenant d’apprendre que le taux d’endettement a considérablement augmenté au cours des dernières années.




Innovations technologiques vs innovations sociales

Innovations technologiques vs innovations sociales

Innovations technologiques vs innovations sociales

Nous disons souvent que la société évolue, mais comment? L’évolution implique des changements que l’on reconnaît souvent sous forme d’innovation. Malheureusement, ces innovations ne sont pas proportionnelles dans tous les secteurs de la société. Par exemple, depuis environ 50 ans, la conquête spatiale a fait des pas de géants. Nous sommes maintenant capables d’explorer la planète Mars grâce à des robots. Cependant, nous ne sommes pas plus capables d’empêcher les gens de devenir itinérants qu’il y a 50 ans. Même si aujourd’hui il y a davantage d’organismes qui protègent les droits de la personne, ce sont dans des situations comme celles-ci que je me dis qu’il n’y a pas d’innovations sociales significatives comparées aux innovations technologiques.

Pourquoi a-t-on autant de contraste entre l’innovation sociale et technologique?

Vous avez sûrement déjà entendu dire que c’est l’argent qui mène le monde. Nous vivons dans un monde axé sur l’économie. Plusieurs personnes investissent leur argent de façon directe ou indirecte dans des entreprises. Avec ces investissements, les entreprises font de la recherche et développement pour rester compétitives. Ces avancées technologiques permettent de prendre les devants et de faire davantage de profits. Si vous faites un bon placement dans une entreprise, cela va vous rapporter gros.

En comparaison, si vous investissez votre argent au niveau social, vous risquez de la perdre. La majorité des gens veulent un rendement. Personne ne va investir dans les itinérants ou les mourants.

Je crois aussi qu’une grande partie de l’aspect sociale est gérée par le gouvernement. Contrairement à l’industrie privée, le gouvernement ne pense pas à innover, mais pense plutôt à gérer les problèmes.

Est-ce possible d’investir dans le secteur social comme nous faisons dans le secteur technologique?

Franchement, je ne crois pas. Nous vivons dans un monde axé sur l’économie. Si vous n’avez pas un bon travail ou simplement pas de travail, vous ne faites probablement pas partie de la société. Nous échangeons notre temps pour de l’argent. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, mais cela fonctionne correctement à partir du moment quand tous les gens ont des emplois adéquats.

De plus, l’aspect social relève en premier lieu du gouvernement quand on parle de mettre en place des services sociaux. Le gouvernement démocratique est composé de partis politiques qui sont souvent élus pour quelques années avec des mandats de quatre ans. C’est très dur d’avoir une vision à long terme et de la concrétiser. Les organismes à but non lucratif sont fondés par des gens qui ne font pas partie du gouvernement et qui ont une vision à long terme. Leur mandat est souvent le projet de vie du fondateur.  Ça pourrait devenir possible si le gouvernement investissait davantage dans des organismes sociaux à but non lucratif qui sont indépendants des partis politiques.

Finalement, que doit-on faire?

Je ne vais pas changer le monde ici, mais il faut quand même commencer quelque part. La clé est entre vos mains. Peu importe où vous être dans la société, il a toujours quelque chose que vous pouvez faire pour quelqu’un indépendamment du facteur monétaire. Je pense aussi que dans le long terme, il faut changer le modèle gouvernemental.

La meilleure solution en ce moment est votre implication sociale. Partagez votre vision au monde: pourquoi vous pensez que le monde serait mieux si l’on faisait les choses autrement. Comme la vision que j’ai avec mon blogue, je crois qu’on a besoin de meilleurs modèles pour développer la société. En quelques mots, je crois que l’innovation sociale passe par le bénévolat et implication de gens qui croient en un monde meilleur.




Mangeriez-vous trop juste pour manger votre dessert?

Mangeriez-vous trop juste pour manger ce délicieux gâteau?

Mangeriez-vous trop juste pour manger ce délicieux gâteau?

Il m’est arrivé quand j’étais enfant de vouloir passer directement au dessert sans avoir fini mon assiette. Ma mère m’avait dit qu’il fallait que je finisse mon assiette si je voulais manger mon dessert. L’intention était bonne puisse que j’avais de bonnes choses dans mon assiette comme des légumes. Cependant, je vois un problème avec cette approche.

Le problème

Le gros problème c’est que nous mangeons trop en général dans la société nord-américaine. Même si nous mangeons de bons aliments, trop en manger finit par nous faire prendre du poids. De plus, nous sommes tentés par les desserts ou autres aliments gras et sucrés. Si vous offrez le choix aux enfants entre une assiette pleine de légumes et le dessert, ils vont choisir le dessert. Nous sommes conditionnés à manger du dessert après le repas principal.

Les enfants ne choisissent généralement pas la quantité de nourriture qu’ils mettent dans leur assiette. Leurs parents décident de cette quantité selon leur bon jugement. Évidemment, c’est toujours un peu difficile de déterminer la quantité de nourriture dont une autre personne a besoin. Plusieurs personnes ont déjà de la difficulté à déterminer leur apport calorique pour eux-mêmes. Imaginez pour quelqu’un d’autre qui est en pleine croissance. Ça change tout le temps.

Tentez un enfant avec un délicieux dessert à la fin de son repas principal. Dans son repas, servez-lui une quantité de nourriture plus grande que ce dont il a besoin. Il est fort probable qu’à la fin de son repas, il décide de ne pas finir celui-ci pour se garder de la place pour le dessert. Souvent, la tentation de manger le dessert est tellement grande que l’enfant va tout manger même s’il n’a plus faim. Cela risque d’arriver si vous le forcez à tout manger pour obtenir le dessert. Les enfants finissent par trop manger et prennent du poids. Nous avons d’ailleurs observé une augmentation de l’obésité chez les jeunes.

Les solutions

Il faut changer ce schéma et aussi la façon dont les enfants se nourrissent.

Première solution: Couper les desserts. Je sais que ce n’est pas facile pour plusieurs, mais c’est souvent difficile parce que nous avons été habitués dès notre enfance. Une bonne habitude à développer que j’ai adoptée pour moi: mangé du dessert seulement la fin de semaine et en quantité très modeste.

Deuxième solution: Apprendre à l’enfant à se servir et déterminer ses portions de nourriture. Je crois que l’enfant doit apprendre à déterminer les bonnes portions en fonction de sa faim. Mieux vaut moins que trop. Si à la fin de son assiette il a encore faim, alors il pourrait se servir encore pour compléter. C’est la façon d’apprendre.

Finalement, l’application de ces deux solutions en même temps est recommandée. Avec de bonnes habitudes, l’enfant ne sera pas tenté de trop manger juste pour avoir son dessert. Même si le dessert est seulement une fois par semaine, les jeunes l’apprécieront probablement autant puisse que bien souvent ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité.




La fin du monde pourrait ne pas être celle que vous attendiez

Fin du monde

Fin du monde

Il semblerait que la fin du monde serait le 21 décembre 2012. Ce n’est certainement pas la première fin du monde prévue et surement pas la dernière. Les autres prédictions sont déjà passées et devinez quoi? Nous sommes toujours en vie. Ce n’est pas de la catastrophe du 21 décembre dont je veux parler ici, mais bien d’une réalité plus terre à terre qui a déjà mis fin au monde de millions de gens à travers la planète : la guerre et les armes de destruction massive.

Un phénomène qui inquiète plusieurs nations à travers le monde est la création d’armes de destruction massive comme les armes nucléaires. Certains pays sont en train de ramasser le matériel nécessaire pour fabriquer des armes nucléaires. On peut présumer que ces armes serviront dans un avenir relativement rapproché. Qui sera la cible? Plusieurs pays sont en guerre au Moyen-Orient et je suppose que ce sera un de ces pays. Cependant, les tensions politiques existent à travers le monde.

Des armes de destruction massive ont déjà été utilisées. En 1945, Hiroshima a été détruit par une bombe atomique. Les technologies avancent à grands pas et nous sommes capables de fabriquer des armes de plus en plus puissantes. Pouvez-vous imaginer le jour où une nation sera capable de créer une arme capable d’anéantir un pays au complet? Ce ne sera probablement pas une bombe, mais bien des armes bactériologiques ou pouvant répandre des virus.

Avec des armes de plus en plus puissantes, il est probable que ce jour viendra et sera la fin du monde. Je ne crois pas que la planète en entier sera détruite, mais le monde pourrait connaître une pandémie extrême. Il y a déjà eu des pandémies qui ont été fatales pour des nations. Le virus de l’influenza par exemple. Le monde pourrait revivre cette situation à plus grande échelle. Ce genre d’événement bouleverserait l’économie qui est déjà fragile pour bien des pays. Une fois l’économie ébranlée, cela pourrait provoquer encore plus de pauvreté et un chaos social. Des guerres civiles pourraient être engendrées.

Ce n’est probablement pas une bombe gigantesque qui créerait la fin du monde, mais toute une série d’événements chaotiques qui finiraient par tuer énormément de gens. On peut présumer que plusieurs personnes survivraient à tous ces événements. Il y a déjà eu plusieurs cataclysmes majeurs qui ont mis fin au règne de plusieurs espèces animales préhistoriques, dont les dinosaures il y a environ 65 millions d’années. La vie a continué malgré tout.

Si vous regardez dans le passé, il y a déjà eu des civilisations comme les Mayas et les Égyptiens qui ont disparu. Il y a pourtant des gens de ces civilisations qui ont survécu, mais il semble y avoir un pont énorme entre ces civilisations modernes et les anciennes. Il est plus probable que la fin du monde soit la fin du monde telle que nous le connaissons. On remarque que le monde change, mais parfois il y des changements brusques, mais sans toutefois être la fin complète.

Malheureusement, tant que nous n’investirons pas davantage dans l’aspect social de nos sociétés, c’est le genre de scénario qui risque de se produire. J’ai l’impression que nous ne pouvons pas arrêter le changement et que ce genre de scénario est inévitable à différents degrés. J’ai espoir que les nations peuvent être mieux contrôlées par des organismes mondiaux et ainsi prévenir une attaque majeure. Puisse que nous ne pouvons contrôler le monde complètement malgré les meilleures intentions, mon meilleur conseil est : « Profitez de la vie! »