Dernièrement, un itinérant a été abattu par la police à Montréal. L’homme a été décrit dans les médias comme ayant des études universitaires et des problèmes de santé mentale.
Depuis quelques années, je constate des aberrations entre le monde des itinérants et le monde de la recherche scientifique.
Des investissements disproportionnés
Il y a des sommes importantes investies dans le monde scientifique pour faire le suivi des populations d’animaux. Par exemple, plusieurs scientifiques vont baguer des oiseaux pour faire le suivi de leur population. Ils vont aussi mettre des émetteurs sur les animaux pour connaitre leurs migrations. Jusque là, ça ne pose pas un problème.
Pour les itinérants, que fait-on? Nous avons des citoyens qui ont déjà été aux études, au travail et qui un jour se retrouvent dans la rue. Entre le temps où ces gens étaient intégrés à la société et le moment où ils se sont retrouvés dans la rue, qu’avons-nous fait pour les suivre?
Ils étaient pourtant des citoyens qui avaient une valeur pour la société. C’est aberrant de penser que nous déployons des sommes colossales dans le suivi d’espèces en danger, mais ne faisons presque rien pour faire le suivi de gens en danger.
Conclusion
En faisons-nous assez pour suivre les citoyens avant qu’ils ne deviennent itinérants?